- Forum
- Forums d'Apiservices
- Santé des abeilles
- Article de l'Oise-Agricole : "Les causes de mortalité des abeilles"
×
Soyez constructifs et... courtois ! Par avance merci pour les apinautes qui dialoguent avec vous ou qui simplement vous lisent

Article de l'Oise-Agricole : "Les causes de mortalité des abeilles"
- mathieua
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Super bourdon
-
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 1736
- Remerciements reçus 1103
04 Déc 2016 13:48 #116666
par mathieua
Article de l'Oise-Agricole : "Les causes de mortalité des abeilles" a été créé par mathieua
Les causes de mortalité des abeilles
Pathologies, mauvaises pratiques apicoles et famine : les véritables causes des mortalités d’abeilles clairement identifiées.
Les conclusions 2015 du dispositif officiel de suivi des troubles d’abeilles par les services du ministère de l’Agriculture sont claires et sans ambigüité: ce sont bien des facteurs sanitaires et nutritionnels qui expliquent les mortalités d’abeilles. On peut hiérarchiser les facteurs par importance : 1- Pathologies 2- Pratiques apicoles 3- Manque de ressources alimentaires et 4- Produits phytosanitaires.
En matière de santé du cheptel apicole, l’analyse du bilan annuel des enquêtes menées par les services de l’État est riche d’enseignements. Ces enquêtes font suite aux signalements de mortalités aiguës de colonies. En 2015, ce sont 195 alertes dans 52 départements qui ont été enregistrées, ce qui représente une forte hausse des signalements par rapport aux années précédentes et donc implique une plus grande fiabilité et représentativité des problèmes rencontrés sur le terrain par les apiculteurs.
Le varroa, ennemi numéro 1 des abeilles
Près de 4 enquêtes sur 10 ont conclu à la responsabilité certaine de pathologies expliquant ainsi les mortalités observées. C’est essentiellement l’insuffisance, voire l’absence complète, de lutte contre le varroa qui explique cette situation. «Eu égard au profil de varroa et son rôle dans l’affaiblissement du système immunitaire de l’abeille ainsi que son rôle de vecteur d’autres agents pathogènes, notamment les virus, ce constat récurrent est alarmant et invite à des actions concrètes et rapides de la part des apiculteurs», selon Fayçal Meziani, référent expert national Apiculture, pathologie des abeilles à la DGAL (Direction générale de l’alimentation, ministère de l’Agriculture).
Les mauvaises pratiques apicoles au banc des accusés
Il n’est pas très politiquement correct d’évoquer la qualité des pratiques apicoles. Si, fort heureusement, une large majorité d’apiculteurs gèrent avec soin et attention leur cheptel apicole, force est de constater que les mauvaises pratiques perdurent. Selon l’expert de la DGAL, il s’agit en effet d’un autre constat récurrent. Et loin d’être marginal, il explique environ 1 cas de mortalité sur 7 (14 %).
Concrètement, il s’agit de lutte contre le varroa avec des produits acarides non homologués ou des «remèdes de grand-mère faits maison», de mauvaises préparations de l’hivernage, de couvain refroidi, de pénurie alimentaire et dépopulation en sortie d’hiver...
Pour Fayçal Meziani, «ces pratiques engendrent des mortalités élevées constatées au sein des colonies visitées».
A quand une stratégie nationale de lutte contre le varroa?
Présent en Europe depuis 1982, le varroa est la principale menace pour les abeilles. «Lorsqu’une stratégie de lutte collective est menée, les résultats sont là, explique Philippe Lecompte, président du Réseau biodiversité pour les abeilles. Dans la Marne, où une lutte collective est organisée, les mortalités d’abeilles liées au varroa restent à des taux raisonnables de l’ordre de 9 à 13% selon les années» poursuit-il.
Dans ses conclusions annuelles, la DGAL ne fait pas mystère de la nécessité d’une telle stratégie contre cet acarien parasite.
Les abeilles continuent de mourir de faim
Après les pathologies, les mauvaises pratiques apicoles et les phénomènes de désertion des ruches dont la cause se trouve également dans les maladies, la famine est un autre facteur préoccupant pour les apiculteurs. «Pourquoi le verdissement de la Pac, censé être un outil environnemental, a sonné le glas de la prime aux jachères apicoles ou mellifères?» s’interroge Philippe Lecompte.
Il faudrait selon lui mettre rapidement en œuvre des mécanismes pour favoriser le développement d’une ressource alimentaire adaptée aux besoins des abeilles, c’est-à-dire une ressource en quantité suffisante tout au long de la saison, avec une diversité d’espèces et une qualité nutritive des pollens élevée.
Outre les jachères, les éléments du paysage à mobiliser sont multiples : haies, lisières forestières, bords de champs, bandes enherbées le long des cours d’eau...
Pesticides
Les pesticides, on en parle beaucoup. Sans doute trop ! La responsabilité des produits phytosanitaires par des intoxications ayant conduit à des mortalités d’abeilles apparaît à nouveau comme très réduite. Selon le bilan de la DGAL, ces cas ne concernent que 4% des cas de mortalité. Parmi les substances pointées du doigt, le Spinosad émerge. C’est un insecticide utilisé en agriculture biologique.
Apiculteur professionnel bio, Philippe Lecompte reconnaît que «le label bio en agriculture ne signifie pas une absence de risque sur la santé des abeilles, ni la présence d’une ressource florale pour les abeilles». Il ressort également des résultats de ces enquêtes que les cires sont les matrices principales de contamination à long terme. En effet, on observe des phénomènes d’accumulation des toxiques dans les cires puisque la dégradation des résidus se fait de manière très lente. Ainsi, 5 ans sont nécessaires pour qu’une cire perde 50 % des résidus de fluvalinate, solution anti-varroa placée directement au cœur des ruches, mais également utilisée comme insecticide en agriculture pour contrôler les méligèthes, ravageurs du colza.
Selon le réseau biodiversité pour les abeilles, il est temps de se rendre à l’évidence et de prendre acte des résultats de ces enquêtes qui, années après années, affichent une continuité et une cohérence dans leurs conclusions.
Dès lors, pourquoi continuer à refuser de voir la réalité en face en maintenant un focus manifestement disproportionné sur les pesticides et en s’obstinant de refuser de traiter les véritables sujets, à commencer par la lutte contre le varroa par un accompagnement des apiculteurs avec des formations adaptées à un métier de plus en plus complexe ? Des intoxications liées aux produits phytosanitaires existent. Il faut bien entendu y répondre mais sans en faire l’arbre qui cache la forêt. «Ce sont avant tous les apiculteurs qui doivent supporter les conséquences de ces mauvais choix» rappelle Philippe Lecompte.
«La France continue de perdre ses abeilles quand d’autres pays développent leur cheptel, à situation environnementale comparable. L’année 2016 est une année noire pour l’ensemble de la filière. C’est la pire de toute notre histoire. On ne compte plus les apiculteurs qui mettent la clé sous la porte. La production nationale s’est effondrée à 8.000 tonnes. Il y a urgence. Nous sommes déjà dans le mur mais il faut maintenant en sortir et reconstruire » conclut-il.
Pathologies, mauvaises pratiques apicoles et famine : les véritables causes des mortalités d’abeilles clairement identifiées.
Les conclusions 2015 du dispositif officiel de suivi des troubles d’abeilles par les services du ministère de l’Agriculture sont claires et sans ambigüité: ce sont bien des facteurs sanitaires et nutritionnels qui expliquent les mortalités d’abeilles. On peut hiérarchiser les facteurs par importance : 1- Pathologies 2- Pratiques apicoles 3- Manque de ressources alimentaires et 4- Produits phytosanitaires.
En matière de santé du cheptel apicole, l’analyse du bilan annuel des enquêtes menées par les services de l’État est riche d’enseignements. Ces enquêtes font suite aux signalements de mortalités aiguës de colonies. En 2015, ce sont 195 alertes dans 52 départements qui ont été enregistrées, ce qui représente une forte hausse des signalements par rapport aux années précédentes et donc implique une plus grande fiabilité et représentativité des problèmes rencontrés sur le terrain par les apiculteurs.
Le varroa, ennemi numéro 1 des abeilles
Près de 4 enquêtes sur 10 ont conclu à la responsabilité certaine de pathologies expliquant ainsi les mortalités observées. C’est essentiellement l’insuffisance, voire l’absence complète, de lutte contre le varroa qui explique cette situation. «Eu égard au profil de varroa et son rôle dans l’affaiblissement du système immunitaire de l’abeille ainsi que son rôle de vecteur d’autres agents pathogènes, notamment les virus, ce constat récurrent est alarmant et invite à des actions concrètes et rapides de la part des apiculteurs», selon Fayçal Meziani, référent expert national Apiculture, pathologie des abeilles à la DGAL (Direction générale de l’alimentation, ministère de l’Agriculture).
Les mauvaises pratiques apicoles au banc des accusés
Il n’est pas très politiquement correct d’évoquer la qualité des pratiques apicoles. Si, fort heureusement, une large majorité d’apiculteurs gèrent avec soin et attention leur cheptel apicole, force est de constater que les mauvaises pratiques perdurent. Selon l’expert de la DGAL, il s’agit en effet d’un autre constat récurrent. Et loin d’être marginal, il explique environ 1 cas de mortalité sur 7 (14 %).
Concrètement, il s’agit de lutte contre le varroa avec des produits acarides non homologués ou des «remèdes de grand-mère faits maison», de mauvaises préparations de l’hivernage, de couvain refroidi, de pénurie alimentaire et dépopulation en sortie d’hiver...
Pour Fayçal Meziani, «ces pratiques engendrent des mortalités élevées constatées au sein des colonies visitées».
A quand une stratégie nationale de lutte contre le varroa?
Présent en Europe depuis 1982, le varroa est la principale menace pour les abeilles. «Lorsqu’une stratégie de lutte collective est menée, les résultats sont là, explique Philippe Lecompte, président du Réseau biodiversité pour les abeilles. Dans la Marne, où une lutte collective est organisée, les mortalités d’abeilles liées au varroa restent à des taux raisonnables de l’ordre de 9 à 13% selon les années» poursuit-il.
Dans ses conclusions annuelles, la DGAL ne fait pas mystère de la nécessité d’une telle stratégie contre cet acarien parasite.
Les abeilles continuent de mourir de faim
Après les pathologies, les mauvaises pratiques apicoles et les phénomènes de désertion des ruches dont la cause se trouve également dans les maladies, la famine est un autre facteur préoccupant pour les apiculteurs. «Pourquoi le verdissement de la Pac, censé être un outil environnemental, a sonné le glas de la prime aux jachères apicoles ou mellifères?» s’interroge Philippe Lecompte.
Il faudrait selon lui mettre rapidement en œuvre des mécanismes pour favoriser le développement d’une ressource alimentaire adaptée aux besoins des abeilles, c’est-à-dire une ressource en quantité suffisante tout au long de la saison, avec une diversité d’espèces et une qualité nutritive des pollens élevée.
Outre les jachères, les éléments du paysage à mobiliser sont multiples : haies, lisières forestières, bords de champs, bandes enherbées le long des cours d’eau...
Pesticides
Les pesticides, on en parle beaucoup. Sans doute trop ! La responsabilité des produits phytosanitaires par des intoxications ayant conduit à des mortalités d’abeilles apparaît à nouveau comme très réduite. Selon le bilan de la DGAL, ces cas ne concernent que 4% des cas de mortalité. Parmi les substances pointées du doigt, le Spinosad émerge. C’est un insecticide utilisé en agriculture biologique.
Apiculteur professionnel bio, Philippe Lecompte reconnaît que «le label bio en agriculture ne signifie pas une absence de risque sur la santé des abeilles, ni la présence d’une ressource florale pour les abeilles». Il ressort également des résultats de ces enquêtes que les cires sont les matrices principales de contamination à long terme. En effet, on observe des phénomènes d’accumulation des toxiques dans les cires puisque la dégradation des résidus se fait de manière très lente. Ainsi, 5 ans sont nécessaires pour qu’une cire perde 50 % des résidus de fluvalinate, solution anti-varroa placée directement au cœur des ruches, mais également utilisée comme insecticide en agriculture pour contrôler les méligèthes, ravageurs du colza.
Selon le réseau biodiversité pour les abeilles, il est temps de se rendre à l’évidence et de prendre acte des résultats de ces enquêtes qui, années après années, affichent une continuité et une cohérence dans leurs conclusions.
Dès lors, pourquoi continuer à refuser de voir la réalité en face en maintenant un focus manifestement disproportionné sur les pesticides et en s’obstinant de refuser de traiter les véritables sujets, à commencer par la lutte contre le varroa par un accompagnement des apiculteurs avec des formations adaptées à un métier de plus en plus complexe ? Des intoxications liées aux produits phytosanitaires existent. Il faut bien entendu y répondre mais sans en faire l’arbre qui cache la forêt. «Ce sont avant tous les apiculteurs qui doivent supporter les conséquences de ces mauvais choix» rappelle Philippe Lecompte.
«La France continue de perdre ses abeilles quand d’autres pays développent leur cheptel, à situation environnementale comparable. L’année 2016 est une année noire pour l’ensemble de la filière. C’est la pire de toute notre histoire. On ne compte plus les apiculteurs qui mettent la clé sous la porte. La production nationale s’est effondrée à 8.000 tonnes. Il y a urgence. Nous sommes déjà dans le mur mais il faut maintenant en sortir et reconstruire » conclut-il.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Derf
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gallus
-
- Hors Ligne
- Super bourdon
-
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 2317
- Remerciements reçus 1156
04 Déc 2016 14:07 - 04 Déc 2016 14:12 #116667
par gallus
Ils sont forts, trop forts. Donc les pesticides, c'est la faute aux agriculteurs bio !!!!!!!!!!!!!
Voilà le lien: oise-agricole.reussir.fr/actualites/les-causes-de-mortalite-des-abeilles:3XX6HCTC.html
çà va quand même rassurer tous les agris qui sont dédouanés.
Là, j'ai donc tout compris, la disparition des pollinisateurs sauvages, des papillons, c'est du aux mauvaise pratiques des apiculteurs, au varroa, aux vieilles cires des ruches et à l'agriculture bio.
Et il y a des fonctionnaires payer pour faire ces rapports !!
Un avion passe dans le ciel
Les abeilles butinent les fleurs de lierre
Réponse de gallus sur le sujet Article de l'Oise-Agricole : "Les causes de mortalité des abeilles"
Les pesticides, on en parle beaucoup. Sans doute trop ! Selon le bilan de la DGAL, ces cas ne concernent que 4% des cas de mortalité. Parmi les substances pointées du doigt, le Spinosad émerge. C’est un insecticide utilisé en agriculture biologique.
Ils sont forts, trop forts. Donc les pesticides, c'est la faute aux agriculteurs bio !!!!!!!!!!!!!
Voilà le lien: oise-agricole.reussir.fr/actualites/les-causes-de-mortalite-des-abeilles:3XX6HCTC.html
çà va quand même rassurer tous les agris qui sont dédouanés.
Là, j'ai donc tout compris, la disparition des pollinisateurs sauvages, des papillons, c'est du aux mauvaise pratiques des apiculteurs, au varroa, aux vieilles cires des ruches et à l'agriculture bio.
Et il y a des fonctionnaires payer pour faire ces rapports !!
Un avion passe dans le ciel
Les abeilles butinent les fleurs de lierre
Dernière édition: 04 Déc 2016 14:12 par gallus.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- delpe12
-
- Hors Ligne
- Jeune ouvrière
-
07 Déc 2016 16:14 #116721
par delpe12
Réponse de delpe12 sur le sujet Article de l'Oise-Agricole : "Les causes de mortalité des abeilles"
c un peu chiant de toujours s'entendre dire que c'est la faute de nos pratiques apicoles et que les pesticides n'y sont pour rien et même un peu facile comme conclusion mais c'est les mêmes que l'on nous ressert depuis 25 à 30 ans avec "en Allemagne c'est toujours mieux" (ma préféré!!) .......... Premièrement un traitement AMM reste un traitement et donc pas anodin c.à.d. avec des effets secondaires (regarder la rubrique sur le MASQ ds le fofo) que le labo ne peut forcement contrôler .perso j trouve souvent les posologies des principes actifs employés sont très forts probablement à cause de l'obligation de résultat et donc à manier avec bcp de précaution; sans dire qu'il a très peu de nouveauté et dc probablement de recherches, c'est souvent des substances que les apiculteurs utilisaient déjà et au final les labo les reprennent à leur compte pour faire du billet ....
le seul argument qui relève un peu c'est qu'on s'aperçoit enfin que nos zazas meurent de faim et souffre de déséquilibre alimentaire surtout en zone agricole mais ça on le sait déjà......
Ensuite sur les pesticides, on est allé bcp trop loin il y a partout dans l'environnement , on en retrouve même dans les cheveux de nos gamins alors même si il n'y pas d'impact direct létal a leur contact , j'ai pas de doute sur leurs implications dans les maladies du couvain, la stérilité de nos males etc.....
le seul argument qui relève un peu c'est qu'on s'aperçoit enfin que nos zazas meurent de faim et souffre de déséquilibre alimentaire surtout en zone agricole mais ça on le sait déjà......
Ensuite sur les pesticides, on est allé bcp trop loin il y a partout dans l'environnement , on en retrouve même dans les cheveux de nos gamins alors même si il n'y pas d'impact direct létal a leur contact , j'ai pas de doute sur leurs implications dans les maladies du couvain, la stérilité de nos males etc.....
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gsoud
-
- Hors Ligne
- Couvain ouvert
-
- connaissances en fiscalité
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 57
- Remerciements reçus 31
07 Déc 2016 19:52 #116722
par gsoud
Laisser aux abeilles une part de leur miel ne se discute pas !
Réponse de gsoud sur le sujet Article de l'Oise-Agricole : "Les causes de mortalité des abeilles"
Il y a certaines vérités, mais attention à ne pas tout mélanger !: Les produits disposants d'une AMM ont été testés ...et sont certainement moins
nocifs que certaines recettes perso appliquées par des apprentis chimistes..sans connaissances particulières. Ceux là ont déjà une solution :
au lieu de posséder 20 ruches dont on ne s'occupe pas bien, autant en posséder moins et y apporter un suivi correct !
et cela à un coût !.
Bien sur traiter n'est pas la meilleure solution en soi ! cependant, dans l'attente de la solution miracle, autant appliquer des principes de base,
qui apportent la sérénité sur l'ensemble d'une saison !. Après, si la météo est mauvaise, alors là nous tombons dans des critères extérieurs, et
c'est d'ailleurs là ou l'on va voir la différence entre celui qui subit et se plaint et celui qui anticipe et réagit ! .
La perte de colonies n'est pas toujours une fatalité !.
Un seul exemple : qui suit régulièrement ses tombées de varroas ? en pourcentage c'est trop peu ! et l'on va découvrir que ceux qui suivent, comme
par magie, perdent moins de colonies.... bizarre ?. A quand une étude scientifique sur ce thème très simple à mettre en oeuvre ?...
nocifs que certaines recettes perso appliquées par des apprentis chimistes..sans connaissances particulières. Ceux là ont déjà une solution :
au lieu de posséder 20 ruches dont on ne s'occupe pas bien, autant en posséder moins et y apporter un suivi correct !

Bien sur traiter n'est pas la meilleure solution en soi ! cependant, dans l'attente de la solution miracle, autant appliquer des principes de base,
qui apportent la sérénité sur l'ensemble d'une saison !. Après, si la météo est mauvaise, alors là nous tombons dans des critères extérieurs, et
c'est d'ailleurs là ou l'on va voir la différence entre celui qui subit et se plaint et celui qui anticipe et réagit ! .
La perte de colonies n'est pas toujours une fatalité !.
Un seul exemple : qui suit régulièrement ses tombées de varroas ? en pourcentage c'est trop peu ! et l'on va découvrir que ceux qui suivent, comme
par magie, perdent moins de colonies.... bizarre ?. A quand une étude scientifique sur ce thème très simple à mettre en oeuvre ?...
Laisser aux abeilles une part de leur miel ne se discute pas !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- delpe12
-
- Hors Ligne
- Jeune ouvrière
-
08 Déc 2016 07:41 #116726
par delpe12
Réponse de delpe12 sur le sujet Article de l'Oise-Agricole : "Les causes de mortalité des abeilles"
tu m'excuseras gsoud mais c'est pas en tirant à boulé rouge sur les apis que ton message sera facilement accepté sous couvert d'une bonne conduite sanitaire j trouve ton discours un extrêmes; en ce qui concerne les traitements les pro sont premier a employer des produits non AMM souvent chimique avec la prescription par un vétérinaire donc on peut relativiser quand un plus petit api utilise depuis des années du thymol ou un acide comme c'est le cas de bcp sur ce forum y pas besoin de les stigmatiser. Si demain on veut avoir de la cohérence au travers d'un GDSA comme j crois comprendre, il faut plutôt essayer d'apporter une sensibilité sur les produits chimiques qui ont été employé à tort pdt des années et mettre en commun les bonnes pratiques : Convaincre c'est pas obliger!!!
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
-
- Hors Ligne
- Super bourdon
-
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 2057
- Remerciements reçus 2099
08 Déc 2016 08:31 #116728
par ardecho
Réponse de ardecho sur le sujet Article de l'Oise-Agricole : "Les causes de mortalité des abeilles"
moi je suis assez dubitatif devant ce discours...
prenons les traitements varroa : déjà c'est marrant, il y a 10 ou 15 ans les pertes étaient faibles (sauf intox massive localisée avec pesticides ou épidémie de loques)
et on ne parlait pas beaucoup du varroa, le problème était pour ainsi dire réglé et personne ou presque ne comptait les chutes.
aujourd'hui les ruches se portent mal et on nous ressert le varroa qui serait mal traité, histoire de trouver une raison simple qui explique tout.
sauf que moi il y a 15 ans je traitait moins le varroa qu'aujourd'hui et j'avais 3 fois moins de pertes que se soit en saison ou en hiver... cherchez l'erreur...
ensuite comment expliquer les disparités d'une année sur l'autre et surtout d'un rucher à l'autre et même entre les ruches d'un même emplacement ?
je traite le varroa chaque année de la même façon et mes pertes varient du simple au double d'une année à l'autre.
perso je n'arrive pas à trouver de corrélation ou de logique dans l'état de mon cheptel.
des ruches qui étaient super belles toute la saison s'écroulent tandis que des petits essaims pas bien développés résistent jusqu'au printemps
j'en parlais hier avec un voisin qui a 20 ruches il me disait que l'an passé il avait "zappé" les traitements varroa, juste un flash d'AF en octobre, bilan : 2 mortes sur tout l'hiver.
cette année il a fait 2 AF en aout, 3 en septembre et il a nourris pendant la sécheresse. bilan : déjà 4 mortes et une dizaine très faibles...
je pense que le varroa n'est qu'un amplificateur de problème, c'est la goutte qui fait déborder le vase.
les vrais problèmes ce sont les pesticides omniprésents (faiblesse immunitaire, stérilité des mâles, espérance de vie réduite, maladie du couvain...) la météo déréglée (cette année printemps froid et automne sec) et dans certaines régions la raréfaction des ressources végétales.
je ne vois pas pourquoi les api seraient devenus incompétents en quelques années alors que nous avons tous appris des anciens qui brassaient des tonnes de miel
prenons les traitements varroa : déjà c'est marrant, il y a 10 ou 15 ans les pertes étaient faibles (sauf intox massive localisée avec pesticides ou épidémie de loques)
et on ne parlait pas beaucoup du varroa, le problème était pour ainsi dire réglé et personne ou presque ne comptait les chutes.
aujourd'hui les ruches se portent mal et on nous ressert le varroa qui serait mal traité, histoire de trouver une raison simple qui explique tout.
sauf que moi il y a 15 ans je traitait moins le varroa qu'aujourd'hui et j'avais 3 fois moins de pertes que se soit en saison ou en hiver... cherchez l'erreur...
ensuite comment expliquer les disparités d'une année sur l'autre et surtout d'un rucher à l'autre et même entre les ruches d'un même emplacement ?
je traite le varroa chaque année de la même façon et mes pertes varient du simple au double d'une année à l'autre.
perso je n'arrive pas à trouver de corrélation ou de logique dans l'état de mon cheptel.
des ruches qui étaient super belles toute la saison s'écroulent tandis que des petits essaims pas bien développés résistent jusqu'au printemps

j'en parlais hier avec un voisin qui a 20 ruches il me disait que l'an passé il avait "zappé" les traitements varroa, juste un flash d'AF en octobre, bilan : 2 mortes sur tout l'hiver.
cette année il a fait 2 AF en aout, 3 en septembre et il a nourris pendant la sécheresse. bilan : déjà 4 mortes et une dizaine très faibles...
je pense que le varroa n'est qu'un amplificateur de problème, c'est la goutte qui fait déborder le vase.
les vrais problèmes ce sont les pesticides omniprésents (faiblesse immunitaire, stérilité des mâles, espérance de vie réduite, maladie du couvain...) la météo déréglée (cette année printemps froid et automne sec) et dans certaines régions la raréfaction des ressources végétales.
je ne vois pas pourquoi les api seraient devenus incompétents en quelques années alors que nous avons tous appris des anciens qui brassaient des tonnes de miel

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gsoud
-
- Hors Ligne
- Couvain ouvert
-
- connaissances en fiscalité
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 57
- Remerciements reçus 31
08 Déc 2016 09:11 #116729
par gsoud
Laisser aux abeilles une part de leur miel ne se discute pas !
Réponse de gsoud sur le sujet Article de l'Oise-Agricole : "Les causes de mortalité des abeilles"
à delpe 12 : il faut relire attentivement mon message : il n'y a pas de stigmatisation dans les propos avancés ! et moi j'utilise des
exemples pour faire nourrir le débat... je sens au contraire une certaine défiance envers les GDSA et c'est dommage !. De plus
vouloir comparer un petit api et des pros qui maitrisent l'ensemble de leur travail ne me semble pas judicieux...
Pour Ardecho : tu apporte de l'eau au moulin varroas en parlant de ton voisin : il ne traite pas une année et ne constate que peu de
pertes et en tire la conclusion qu'il n'y avait pas utilité à traiter ! a t il fait des comptages ? - puis tu nous explique qu'il a perdu une
bonne partie de ses colonies l'année suivante !!! j'y vois un effet de cause à effet...
Il y a bien entendu de nombreux autres facteurs pour lesquels nous n'avons pas la maitrise, comme l'indique mon message, gérons
au moins les méthodes qui sont à notre disposition...
exemples pour faire nourrir le débat... je sens au contraire une certaine défiance envers les GDSA et c'est dommage !. De plus
vouloir comparer un petit api et des pros qui maitrisent l'ensemble de leur travail ne me semble pas judicieux...
Pour Ardecho : tu apporte de l'eau au moulin varroas en parlant de ton voisin : il ne traite pas une année et ne constate que peu de
pertes et en tire la conclusion qu'il n'y avait pas utilité à traiter ! a t il fait des comptages ? - puis tu nous explique qu'il a perdu une
bonne partie de ses colonies l'année suivante !!! j'y vois un effet de cause à effet...
Il y a bien entendu de nombreux autres facteurs pour lesquels nous n'avons pas la maitrise, comme l'indique mon message, gérons
au moins les méthodes qui sont à notre disposition...
Laisser aux abeilles une part de leur miel ne se discute pas !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- delpe12
-
- Hors Ligne
- Jeune ouvrière
-
08 Déc 2016 10:16 #116730
par delpe12
Réponse de delpe12 sur le sujet Article de l'Oise-Agricole : "Les causes de mortalité des abeilles"
c'est l'arroseur arrosé , "AMM ont été testés ...et sont certainement moins nocifs que certaines recettes perso appliquées par des apprentis chimistes. Sans connaissances particulières. Ceux là ont déjà une solution : au lieu de posséder 20 ruches dont on ne s'occupe pas bien, autant en posséder moins et y apporter un suivi correct "
si ça c'est des exemples alors ils sont super flou : je suis pas sur qu'un tel discours soit lisible et créée une adhésion massive dans une conduite sanitaire, moi j dis juste que des AMM contenant des produits chimiques c'est pas anodin donc attention au posologie..........
si ça c'est des exemples alors ils sont super flou : je suis pas sur qu'un tel discours soit lisible et créée une adhésion massive dans une conduite sanitaire, moi j dis juste que des AMM contenant des produits chimiques c'est pas anodin donc attention au posologie..........
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- stf
-
- Hors Ligne
- Reine mature
-
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 1447
- Remerciements reçus 502
09 Déc 2016 16:13 #116750
par stf
Réponse de stf sur le sujet Article de l'Oise-Agricole : "Les causes de mortalité des abeilles"
La société d’Edition OISE AGRICOLE SARL au capital de 6 097,96 €
Dont le siège social est rue Frère Gagne
BP 40463
60021 - BEAUVAIS CEDEX (FRANCE)
Directeur de la publication : Guillaume Chartier
Directeur délégué : Laurent Mingam
Webmaster : Dominique Lapeyre-Cavé
oise-agricole.reussir.fr/actualites/vie-syndicale-guillaume-chartier-nouveau-president-de-la-fdsea-60:KK6B8QTL.html
loooOoool
ca m'etonne meme pas ....
franchement si ca c'est pas du foutage de gueule .......!!
Dont le siège social est rue Frère Gagne
BP 40463
60021 - BEAUVAIS CEDEX (FRANCE)
Directeur de la publication : Guillaume Chartier
Directeur délégué : Laurent Mingam
Webmaster : Dominique Lapeyre-Cavé
oise-agricole.reussir.fr/actualites/vie-syndicale-guillaume-chartier-nouveau-president-de-la-fdsea-60:KK6B8QTL.html
loooOoool
ca m'etonne meme pas ....
franchement si ca c'est pas du foutage de gueule .......!!
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: gardois
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Forum
- Forums d'Apiservices
- Santé des abeilles
- Article de l'Oise-Agricole : "Les causes de mortalité des abeilles"
Temps de génération de la page : 0.102 secondes
- Vous êtes ici :
- Apiservices >
- Forum >
- Forums d'Apiservices >
- Santé des abeilles >
- Article de l'Oise-Agricole : "Les causes de mortalité des abeilles"