La caisse à outils au rucher par Gilles Fert Auteur de « L’élevage des reines » aux Editions Rustica
avec l'aimable autorisation de la revue Abeilles et Fleurs
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En plus de l’indispensable enfumoir et du lève-cadres, que faut-il emmener au rucher ? Nous sommes parfois loin du véhicule où se trouve la peinture à reine ou le briquet pour rallumer l’enfumoir qui vient de s’éteindre. Pensez à vous munir d’une caisse à outils, composée de l’essentiel. Faite de plusieurs compartiments, cette boîte peut également vous servir de siège. Bien sûr, on ne peut pas y placer le pèse-ruche ou les grilles à reines, mais tout le petit outillage y trouvera sa place. Pour le gros matériel, prévoyez une brouette si votre véhicule n’a pas d’accès dans le rucher.
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Etape n°1 |
Les va-et-vient entre le véhicule et les ruches sont permanents si on ne prend pas soin de faire suivre au rucher la fameuse caisse à outils. Equipement d’autant plus nécessaire si les ruches se trouvent au fond du jardin.
Cette boîte à outils légère et stable est composée de plusieurs compartiments.
Vous mettrez dans le plus grand le combustible à enfumoir.
Attention à ne pas utiliser n’importe quel combustible dans l’enfumoir, pensez à vos poumons et à la qualité de votre miel (voir fiche n° 707).
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Etape n°2 |
Dans les autres compartiments, vous placerez le petit matériel comme les briquets, les cagettes à reines, le marqueur et l’indispensable pince à reines, une paire de ciseaux pour le clipage, une petite boîte de candi ou bien des « Chamallows » (guimauve) pour boucher les cages d’introduction ou temporairement l’entrée des ruchettes.
Un couteau, un rouleau de ruban adhésif et une bobine de fil de fer trouveront leur place dans un des compartiments.
Cette liste n’est pas exhaustive, complétez-la en fonction de vos besoins.
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Etape n°3 |
Parmi tous ces accessoires, le crayon marqueur permet d’écrire sur la toiture les différentes opérations effectuées pendant la saison.
On peut choisir la couleur correspondant aux couleurs internationales de marquage des reines.
Certains feutres permanents ne s’effacent qu’au bout de quelques mois.
Si vous souhaitez que les indications restent plus longtemps, utilisez les tubes de peinture destinée aux carrossiers.
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Etape n°4 |
La célèbre balayette à cadres n’est pas nécessaire, car elle peut transmettre les maladies du couvain d’une ruche à l’autre.
Préférez une poignée d’herbe ou un rameau que vous changerez entre chaque ruche.
Le brûleur qui vous sert à démarrer l’enfumoir sera également utile pour la désinfection du lève-cadre lorsqu’il y a suspicion de loque.
Attention aux départs d’incendies, soyez particulièrement prudents en périodes sèches ou dans les zones à risques.
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Astuce
N’oubliez pas de peindre de couleur vive votre lève-cadre. C’est un outil qui s’égare trop facilement dans la végétation.
Précautions
En cas de doute quant à la présence de loques, un petit récipient contenant de l’eau javellisée permet de désinfecter régulièrement le petit matériel de manipulation.
Conseil
Vous pouvez également faire suivre un seau avec son couvercle pour y placer les raclures de propolis et de cires souvent imprégnées de miel se trouvant sur les cadres. Vous évitez ainsi le problème du pillage.
Pour en savoir plus
Le traité Rustica de l’apiculture, 2002, page 250. Fert G., 2009,
« Quoi mettre dans l’enfumoir », Abeilles et Fleurs n° 707.
Gilles Fert
Auteur de « L’élevage des reines » aux Editions Rustica