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Hivernage à risque (2003)
F. Anchling
En novembre les dernières feuilles quittent les arbres, le soleil se fait plus rare, les nuits sont parmi les plus longues. Le refroidissement de l’atmosphère s’accentue de jour en jour : vent, pluie, brouillard et tempêtes se succèdent, quelques chutes de neige font leur apparition.
Nos protégées savent tout cela et se préparent dès le mois d’août à affronter cette période particulièrement délicate, mais cette année elle est à très haut risque.
Tout d’abord, la sécheresse extrême de cet été a privé nos colonies des récoltes de pollen habituelles et nécessaires à une reprise de l’élevage sans problème au printemps suivant. Lors de la visite d’automne nous avons pu constater la faiblesse de ces réserves, incitant la reine à restreindre sa ponte et par conséquent à réduire les surfaces de couvain.
Les quelques pluies de septembre, redonnant vie et verdure à notre environnement ont poussé les colonies à une reprise de ponte, obligeant les porteuses d’eau, moins nombreuses en cette saison, à visiter avec assiduité les points de ravitaillement. J’ai trouvé autour des abreuvoirs un grand nombre de ces vaillantes ouvrières, mortes d’avoir absorbé de l’eau trop froide, victimes de leur empressement à satisfaire les besoins de leur progéniture. Malgré ces constatations inquiétantes, gardons espoir, « l’esprit de la ruche » est certainement plus clairvoyant que nous.
En novembre, au rucher, ce n’est plus l’activité des grands jours. Nos abeilles ne font plus que de rares apparitions si quelque rayon de soleil les y invite. Elles occupent la planche d’envol, ne s’éloignent plus beaucoup de la ruche et très vite, semblant vouloir nous dire « à l’année prochaine » elles disparaissent au fond de leur habitat, pour rejoindre la grappe accueillante où tout est prévu pour survivre discrètement aux froidures de l’hiver.
La grappe, stratégie de survie
A la différence de celle de ses cousins les bourdons et autres hyménoptères, la société des abeilles est pérenne. L’hivernage de notre abeille mellifère est un phénomène assez rare dans la famille des apoïdes. Elle survit à l’hiver sous forme de colonie regroupant au centre la reine entourée de quelques milliers d’ouvrières. Elle a su adapter sa stratégie de survie à son environnement, au fur et à mesure de ses migrations depuis la lointaine Asie, sa terre d’origine. C’est une des phases critiques de son cycle biologique annuel, soigneusement préparée par la colonie.
Le processus d’hivernage se met en action très progressivement et est en phase directe avec la course du soleil. Il commence par la diminution progressive des surfaces de couvain ; les nourrices en surnombre, disposant de plus de nourriture améliorent le bol alimentaire des larves qui ainsi naissent plus lourdes. Ce sont les abeilles d’hiver, qui doivent survivre à la longue période de claustration hivernale et relancer le développement de la colonie au printemps suivant. Cette longévité est associée à d’importantes réserves corporelles : glucides, lipides, protéines, etc.… L’ensemble du corps est concerné, mais surtout ce que l’on appelle le corps gras qui se développe de manière très importante. Ces réserves sont essentielles pour assurer dans de bonnes conditions l’élevage du couvain à la fin de l’hiver, grâce à des glandes pharyngiennes restées jeunes car n’ayant exercé aucune activité.
Pour un bon hivernage, notre colonie doit bénéficier d’un habitat et d’un environnement confortable pendant tout l’hiver. Elle organise son nid de manière à valoriser pleinement son potentiel de survie et de développement printanier.
L’emplacement de la grappe dans la ruche dépend du microclimat qui y règne : couvain au centre, pollen et provisions à l’extérieur. En fin de saison, l’importance des provisions et leur positionnement dans la ruche détermineront également la place et le volume du nid à couvain Normalement la colonie forme son nid sur des rayons vides à l’emplacement du dernier couvain éclos et à proximité des provisions stockées. Très souvent, surtout dans les ruches à bâtisses chaudes, les langes graissés posés sur les fonds, prouvent que la colonie s’installe à proximité du trou de vol pour jouir d’une ventilation maximum. La mise en place de langes graissés permet toute l’année de surveiller l’évolution de la colonie et donne d’utiles renseignements sur les conditions de survie de la colonie pendant la période hivernale.
Le rôle de l'apiculteur
Il se limitera strictement à procurer une réponse adaptée aux exigences de survie de ses colonies, mais aussi à les protéger des agressions de notre environnement fréquemment inhospitalier. Bien entendu, il est hors de question d’ouvrir les ruches pour les visiter. L’apiculteur inquiet et observateur pourra se procurer à la bibliothèque du syndicat national un petit manuel d’observation « Au trou de vol » qui retrace toutes les observations possibles et leurs explications. C’est en effet par cette petite ouverture que bat la vie d’une colonie. C’est par là qu’elle respire et rejette tout ce qu’elle ne supporte pas. C’est par là qu’elle transmet son message, qu’elle fait connaître son état de santé, ses souffrances, et aussi si elle a besoin de l’aide de l’apiculteur. Ce manuel d’observation donne une réponse à toutes les situations et complète utilement les observations retirées de l’étude des langes.
Nous allons passer en revue quelques précautions dictées par l’expérience, bien connues de tous les apiculteurs mais indispensables et qu’il n’est pas inutile de répéter.
Le rucher et son environnement
Il faut éviter les lieux humides ou venteux, un positionnement des ouvertures sous la bise qui refroidirait inutilement la grappe et provoquerait une augmentation de la consommation de nourriture. Il est recommandé de tourner les ouvertures vers le sud ou le sud-est pour profiter au maximum des rayons du soleil. Les bas-fonds, les zones inondables sont à proscrire.
Il est utile de procéder au nettoyage des abords, tondre à ras autour des ruches, débroussailler les passages, élaguer les arbres en enlevant tout ce qui pourrait frotter ou cogner contre les caisses. La pose de clôtures autour des ruchers est quelquefois indispensable. Le 24 novembre on fête Sainte Catherine et il est bien connu qu’à la sainte Catherine tout bois prend racine ; c’est le meilleur moment pour planter des haies brise-vent. Certaines espèces poussent très vite, jusqu’à 1 mètre par an.
Les ruches
Elles doivent être étanches, surélevées pour faciliter une bonne circulation de l’air. Elles seront inclinées vers l’avant afin de faciliter l’évacuation des eaux de condensation et permettre à l’air froid de s’écouler vers la partie basse ; précaution inutile si l’on a des plateaux grillagés. Les toits seront solidement arrimés, mais aussi les ruches dans les emplacements exposés aux tempêtes de plus en plus fréquentes.
Au trou de vol
Chassés des champs par les travaux d’automne, beaucoup d’hôtes indésirables voudraient profiter du gîte et du couvert, mettant à profit le manque de vigilance de nos protégées engourdies par le froid. Il est impératif de baisser les portières à arcades, sinon de réduire la hauteur du passage à 7 mm (8 mm permet le passage des musaraignes).Cette bestiole est dangereuse, elle creuse des galeries dans les cadres lui permettant de prélever sur l’extrémité de la grappe des abeilles engourdies par le froid.
Protection contre le froid
Les mésanges recherchent en priorité les abeilles mortes, mais en l’absence de cadavres, elles appellent les vivantes en frappant sur la planche d’envol. Certains conseillent de les nourrir loin du rucher, c’est inutile car cet oiseau est insectivore et même bien nourri courra au rucher chercher son dessert. En cas de problème la seule solution est la pose d’un filet de protection tout autour des ruches.
Encore plus dangereux est le pivert qui n’est pas rebuté par 25 mm de sapin sec et a tôt fait de percer un orifice convenant à sa prise de nourriture. En bordure de forêt attention ! Protégez les ruches avec une plaque de polystyrène ou un filet.
Beaucoup de nos anciens pensaient qu’il fallait emmitoufler les ruches ; l’expérience a prouvé et confirmé avec l’utilisation des plateaux grillagés qu’il n’en est nul besoin. Les abeilles ne sont pas gênées par le froid, seule l’humidité leur est préjudiciable. Néanmoins, à partir du mois de janvier, lorsque la ponte reprendra, il est prudent de protéger le dessus des ruches avec quelques épaisseurs de journaux pour éviter des déperditions de chaleur et surtout absorber l’humidité.
Ne pas oublier varroa
Si cela n’a pas été fait en octobre, n’oubliez pas de retirer les lanières encore en place. Le mois prochain, il sera temps de contrôler l’efficacité du traitement. N’oubliez pas non plus de surveiller les cadres remisés, il serait dommage que la fausse teigne s’y installe.
A l’occasion d’une assemblée générale, un apiculteur semi professionnel m’a interpellé pour me signaler qu’il luttait contre la fausse teigne depuis très longtemps sans produits chimiques, en intercalant entre les rayons des feuilles de noyer. Voilà peut-être une nouvelle façon de lutter sans recours à la chimie. Je l’ai mis en oeuvre cette année et je serais heureux de savoir si ce procédé est valable pour toutes les régions. Avis aux observateurs et tenez-moi au courant.
Directive miel
Cette directive 2001/110 /CE du Conseil européen a été transcrite en droit français et le décret d’application n° 2003-587 du 30 juin 2003 a été publié au journal officiel. (Voir l’Abeille de France n° 894 de juillet août 2003).
Ce décret stipule : art.1 « Il est interdit de détenir en vue de la vente ou de la distribution à titre gratuit, de mettre en vente, de vendre ou de distribuer à titre gratuit les produits mentionnés à l’annexe 1 qui ne répondent pas aux dispositions du présent décret ». Art. 2- IV : « Le pays ou les pays d’origine où le miel a été récolté sont indiqués sur l’étiquette ».
Directive miel
Cela signifie que sur vos étiquettes, doit obligatoirement figurer : Origine France ou miel de France ou toute autre appellation indiquant l’origine du miel que vous commercialisez, y compris celui que vous pourriez distribuer à titre gratuit. Ce n’est pas une contrainte supplémentaire, c’est enfin la possibilité réclamée depuis très longtemps de valoriser le bon et vrai miel de l’apiculteur français, en opposition aux mélanges de toutes sortes qui maintenant doivent déclarer leur origine.
Le consommateur, dont la méfiance à l’égard des aliments s’est considérablement renforcée à l’occasion des crises de ces dernières années, a besoin d’être rassuré. Il souhaite avoir davantage d’informations sur ce qu’il achète, avoir la garantie de l’origine des produits qu’il va consommer et la certitude que les composants de son achat ne dissimulent rien d’inavouable. La directive miel précitée va tout à fait dans cette direction.
Corrélativement, la protection de la santé humaine constitue depuis longtemps une préoccupation majeure de tous les responsables de la filière alimentaire. C’est pourquoi dès 1993 la Communauté européenne, par la directive du Conseil 93/43/CE relative à l’hygiène des denrées alimentaires, a encouragé l’élaboration de Guides des Bonnes Pratiques d’Hygiène auquel les entreprises du secteur alimentaire pourront se référer.
Les apiculteurs sont entièrement et également pénalement responsables de la sécurité des aliments qu’ils commercialisent. Il leur appartient donc de veiller à ce que le processus de production et de commercialisation réponde aux règles édictées. La Directive 93/43 n’impose aucun moyen à mettre en œuvre pour le respect des règles d’Hygiène. Elle n’impose que des résultats à atteindre.
Les apiculteurs ne sont pas explicitement visés par la directive 93/43 car ce ne sont pas toujours des entreprises du secteur alimentaire. Néanmoins ils sont concernés car ils préparent et commercialisent des denrées alimentaires. Ils le seront très prochainement bien plus formellement, dans le cadre du nouveau texte réglementaire en préparation au niveau européen. De plus les mortalités d’abeilles inquiètent le consommateur et l’apiculteur a intérêt à prouver la parfaite hygiène de sa production. L’apiculteur sera donc appelé à faire référence à un guide de Bonnes Pratiques Apicoles.
Le Codex Alimentarius, est un organisme qui définit des principes d’hygiène pour les denrées alimentaires au niveau international. Cet organisme préconise l’établissement de procédures de sécurité se fondant sur les principes de l’HACCP (abréviations d’un mot anglais qui signifie l’analyse des risques et des points critiques en vue de leur maîtrise). Ces principes d’hygiène prescrivent un découpage séquentiel de l’ensemble de l’activité (de la ruche au pot) afin de rechercher et définir les différents stades critiques à maîtriser pour garantir la sécurité alimentaire du produit mis sur le marché. Si le principe de l’HACCP ne concerne pas directement les apiculteurs, le guide de Bonnes Pratiques Apicoles devra s’en inspirer fortement.
Dans la législation française, le décret du 21 juillet 1971 définit le miel comme étant une denrée alimentaire d’origine animale. D’autre part, il précise que le miel doit satisfaire à des normes sanitaires fixées par arrêtés du ministère de l’Agriculture, dont les services vétérinaires sont habilités à vérifier le respect à tous les stades de l’élaboration et de la commercialisation du produit. Cette habilitation englobe le contrôle des mielleries dont l’existence doit être déclarée. Les arrêtés du 9 mai 1995 et du 28 mai 1997 donnent des précisions concernant l’hygiène des aliments vendus respectivement en vente directe (à la ferme ou sur les marchés) ou en vente indirecte (à un intermédiaire).
Quels sont les risques pour le miel ?
Le miel est heureusement un aliment très stable par rapport à la majorité des produits alimentaires mis sur le marché. Bien que des décès dus au Botulisme aient été signalés, les risques d’intoxication dus au miel sont très faibles. Par contre, l’image de ce produit naturel un peu mythique sera dénaturée si par malheur on y retrouvait des impuretés, des fermentations ou des traces de produits non autorisés. La colonie et la ruche contiennent des germes ubiquitaires de l’atmosphère et du sol qui ne sont pas pathogènes pour l’homme. De plus les abeilles sont de bonnes nettoyeuses et en conditions normales elles réalisent une bonne élimination des germes et parasites.
Les risques de dénaturation du miel sont :
- les risques biologiques : bactéries, parasites et levures ;
- les risques chimiques : résidus de traitement des ruches, résidus des produits de nettoyage et désinfection ; graisses ou huile des machines ;
- risque de pollution environnementale (antibiotiques, métaux lourds, produits phytosanitaires) ;
- les risques physiques : débris de cire ou d’abeilles, cheveux ou autres, verre, métal papier.
Quelle incidence pour les mielleries ?
En fin de saison, les mielleries sont rangées, nettoyées, remises à neuf…c’est peut-être le moment de réfléchir aux différents risques possibles et aux améliorations à entreprendre. Les quelques réflexions qui suivent ne sont qu’exhaustives et devront être adaptées par chaque apiculteur à son exploitation personnelle en fonction de ses moyens et de sa propre perception des éventuels problèmes évoqués.
Au niveau des locaux
Si les professionnels travaillent dans un ou plusieurs locaux spécifiques en service toute l’année, les petits producteurs y affecteront temporairement une pièce de leur habitation. Néanmoins certaines règles les concernent tous deux. Tout d’abord la sécurité et l’économie des mouvements. Le processus de travail doit être conduit avec une dépense d’énergie minimale. Les postes de travail doivent avoir une place bien définie : les outils, les appareils doivent être placés aussi près que possible de leur point d’utilisation et être disposés pour faciliter une bonne suite dans les mouvements. On évitera autant que possible les marches et dénivellations.
Ensuite l’ambiance du travail : le local sera clair, bien éclairé, bien ventilé avec possibilité de chauffage et de déshumidification, arrivée d’eau froide et chaude, évacuation à l’extérieur. Pour éviter :
- les risques biologiques :
- des locaux propres et bien entretenus, lavables en toutes parties ;
- des sols lisses et résistants permettant un lavage efficace (cire et propolis collent) ;
- une bonne ventilation pour avoir une atmosphère de travail sèche ;
- un chauffage pour permettre une désoperculation et une extraction facile ;
- un déshumidificateur pour abaisser en dessous de 60 % l’humidité du local ;
- ouvertures étanches aux abeilles ;
- accès interdit aux animaux domestiques ;
les risques chimiques :
- le miel est hydrophile (il absorbe l’humidité), il est également sensible aux odeurs parasites véhiculés par l’air :
- interdiction de déposer dans ce local tout produit chimique volatil ou odorant ;
- interdiction de fumer et de toute fumée : gaz de chauffage ou de véhicule ;
les risques physiques :
- les poussières et autres débris :
- nettoyage soigneux des locaux avant utilisation et évacuation de toute source de poussière.
Au niveau des appareils et matériels de miellerie
Comme pour la dimension des locaux, l’équipement dépend de la taille de l’exploitation, mais dans tous les cas l’utilisation du matériel doit se réaliser dans de bonnes conditions de travail : un bon éclairage, à bonne hauteur, en limitant les transports de charges.
Pour éviter les risques biologiques qui sont provoqués par un défaut d’hygiène ou suite à l’utilisation d’un matériel difficile à entretenir :
- maintenir tout le matériel en parfait état de propreté, lavé et séché , il doit être nettoyé de suite après chaque utilisation (culture des levures) ;
- avoir du matériel facilement démontable pour un nettoyage en profondeur ;
Pour éviter les risques chimiques qui proviennent du contact entre le miel et d’autres produits :
- n’utiliser que du matériel de qualité alimentaire (inoxydable ou PVC) ;
- les produits de nettoyage et désinfection doivent être homologués pour une utilisation alimentaire (ils sont bien souvent moins chers que les produits ménagers) ;
- l’eau doit être potable. Il est appréciable d’avoir de l’eau chaude ;
- pour la lubrification des éléments tournants, n’utiliser que de l’huile alimentaire ;
les risques physiques qui ont pour origine du matériel en mauvais état (un filtre rouillé et troué) ou une maladresse :
- avant utilisation, vérifier l’état du matériel pour éviter tout débris ou poussières ;
- après filtration toujours couvrir le miel, si nécessaire procéder à une 2e filtration.
Au niveau du personnel
L’hygiène du personnel est très importante ; C’est lui qui représente la source de germes pathogènes la plus importante. Pour éviter :
les risques biologiques :
- travail interdit aux personnes souffrant d’une affection cutanée, intestinale ou respiratoire ;
- porter des vêtements propres, adaptés au travail et facilement nettoyables. (dans un cahier des charges d’une certification de conformité, il est prescrit des survêtements jetables : coiffe, blouse très légère portée à même la peau, sur-chaussures pour 1 € 50 la saison) ;
- disposer de possibilités de lavage et séchage hygiénique des mains (papier en rouleau) ;
les risques chimiques :
- avoir les mains propres ou porter des gants ;
- les risques physiques :
- pour ne perdre ni objet personnel, ni cheveux, porter une tenue jetable avec coiffe.
Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, mais l’essentiel est de prendre conscience de quelques éléments, qui un jour feront partie d’un guide des bonnes pratiques apicoles, déjà amorcées avec le registre d’élevage. La saison hivernale est favorable à ce genre de réflexions et leur mise en pratique progressive.
A tous, bonne fin d’année et à l’année prochaine.
F. Anchling